jeudi 26 juillet 2012

Traducteur 2012 - la qualité au maximum


Le secteur de la traduction est désormais caractérisé depuis plusieurs années par une véritable contradiction. La demande s’accroît, poussée par la mondialisation. Les demandes de traduction continuent globalement à s’accroître, contrairement à ce qui se produit dans les autres filières. Le nombre d’opérateurs augmente, de même que les services annexes, les producteurs de TAO et les cours de formation.
Et pourtant, de nombreux traducteurs ne réussissent pas à profiter de cette croissance et se plaignent de prix et chiffres d’affaire en baisse.

Les traductions deviennent aujourd’hui plus stratégiques pour l’économie. Les demandeurs exigent une précision toujours plus grande, mais il est difficile de ne pas reconnaître que le terme «qualité» semble avoir pour les traducteurs une signification différente de celle que lui donnent leur clients.
Le traducteur reste convaincu que son travail est principalement une activité métalinguistique. C’est vrai pour de nombreux secteurs, comme les traductions d’édition, de marketing et de communication qui demandent aux traducteurs une approche basée sur des compétences de prose et de type linguistique.

Dans les secteurs plus techniques, par contre, les clients acceptent de moins en moins des traducteurs peu spécialisés, qui ont seulement quelques connaissances de base de leur profession. En ce qui concerne
les traductions plus qualifiées, on ressent une baisse sensible de la confiance envers les services de traduction. Malgré les efforts que font les traducteurs pour les convaincre du contraire, les professionnels comprennent immédiatement si une traduction est faite par un traducteur qui connaît la matière en profondeur et dans lequel ils pensent pouvoir avoir entière confiance.

Le résultat de ceci est que les clients qui ont besoin de traductions très qualifiées s’organisent de façon à ne plus avoir besoin de services linguistiques externes. Il est donc certain que le traducteur, sur un marché toujours plus compétitif, ne peut plus renoncer à une croissance affirmée de ses compétences sur le sujet, en plus de celles linguistiques. Mais il est intéressant de voir comment et à quel prix.

Le cadre actuel présente sans aucun doute des ombres, mais offre également de grandes opportunités. L’important est de faire les bons choix et d’investir du temps et de l’argent dans une spécialisation plus ‘osée’. La médiocrité n’a plus sa place dans l’Europe d’aujourd’hui, également et particulièrement dans le domaine de la traduction.

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