jeudi 8 septembre 2011

Interférence linguistique et bilinguisme

Une grande partie de la population mondiale utilise quotidiennement plus d’une langue et la maîtrise de plus d’un code linguistique a toujours fasciné les chercheurs. Aujourd’hui, il y a toujours plus de figures qui s’occupent du bilinguisme : linguistes, psychologues, sociologues, neurolinguistes, pédagogues.


En 1992,  François Grosjean - Professeur ordinaire de traitement du langage et de la parole chez le Laboratoire de traitement du langage et de la parole  de l’université de Neuchâtel -  a affirmé que les personnes bilingues ne peuvent être considérées comme “deux personnes parlant une seule langue dans une même personne” et que les chercheurs ne doivent pas étudier les bilingues et les unilingues de la même façon.

Actuellement, l’opinion qui prévaut dans le domaine des études sur le bilinguisme est que dès le début du processus d’acquisition de la langue, les systèmes linguistiques de l’enfant bilingue se développent de façon indépendante l’un de l’autre.

Les recherches sur l’interférence linguistique de Hulk & Müller (2000) indiquent que l’influence exercée par une langue sur l’autre n’est pas uniquement un simple mélange linguistique, mais constitue une façon naturelle de faire face à un input complexe qui implique différents aspects du langage en même temps.

En 2001, Platzak a, entre autres, mis en évidence que dans le bilinguisme, la périphérie gauche de la phrase, c’est à dire la première partie de la phrase, est particulièrement vulnérable aux interférences.



Un autre article sur le bilinguisme : Agenzia di traduzione e bilinguismo

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